Un acteur de l’ESS

L’EAA 77 est un acteur de l’ESS [1] et fonde son action sur des valeurs humanistes et sociales.

La Loi du 31 juillet 2014 a consacré 4 piliers de l’ESS : poursuite d’une utilité sociale, recherche d’un modèle économique viable, gouvernance démocratique et lucrativité limitée. Ils sont le socle d’un mode d’entreprendre à fort impact social.

L’ESS renvoie à un projet politique : faire de l’économie autrement, une économie qui œuvre à répondre aux besoins humains. 

L’ESS a un rôle majeur à jouer dans l’émergence de solutions aux crises que connait notre société :  crises économique, écologique, démocratique et sanitaire. Nous voulons œuvrer à une société qui donne, notamment, plus de place aux dynamiques collaboratives et territoriales, aux circuits courts, et à l’emploi pour tous et de qualité.

L’EAA 77 est engagée dans le développement d’une ESS au service d’une agriculture durable, facteur de création de valeur.

Nous voulons :

• témoigner que l’innovation sociale et la manière de gérer une entreprise collective atténuent les inégalités. Que la concurrence et l’objectif lucratif ne sont pas les seuls leviers d’un développement économique équilibré, ni de l’investissement productif à long terme.
• démontrer que la coopération et la solidarité permettent une redistribution équitable des multiples formes de richesses créées, tout en maintenant l’exigence d’une production de qualité.
• prouver que l’engagement collectif au service de l’utilité sociale et de l’intérêt général est la meilleure manière de développer la confiance en l’autre, préalable nécessaire à l’avènement d’une société sereine et juste.

L’EAA 77 a été créée sous l’impulsion de la MSA, deuxième régime de protection sociale en France. Nous rappellerons que la sécurité sociale est fondée sur deux grands principes d’action : la solidarité professionnelle et la solidarité nationale. La solidarité signifie que chacun, au sein de notre société, participe à la protection de tous et chacun bénéficie de cette protection. Aujourd’hui, grâce à leurs cotisations, les bien-portants sont solidaires des malades, les personnes en âge de travailler sont solidaires des inactifs et des retraités. Chacun la finance selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.